Voici le petit complément à mon article sur Brienne-le-Château. Ici, je vous propose de nous attarder un peu plus sur le passage de Napoléon dans la ville.
C’est par un concours de circonstances que Napoléon arrive à Brienne. En 1779, il est admis à son Ecole Royale militaire, suite à des abandons. Puis, en 1784, Napoléon entre à l’Ecole militaire de Paris puis est affecté à un régiment un an après. Sur sa période briennoise, il déclarera: « Brienne est ma patrie, c’est là que j’ai ressenti mes premières impressions d’homme ».
Après, l’histoire suit son cours… Son ascension à la tête de l’Etat français, qui deviendra empire, ses campagnes l’amenant en Italie, en Egypte ou encore en Russie, et ses nombreuses conquêtes européennes.
Il reviendra deux fois à Brienne. La première pour faire l’acquisition du Château. La seconde sera plus douloureuse, pendant sa campagne de 1814. Les forces prussiennes et françaises s’y sont livré un combat d’une rare violence, mettant la ville à feu et à sang.
En 1815, il perd la bataille de Waterloo et est déporté à l’île Sainte-Hélène. Avant d’y mourir en 1821, il prendra soin de rédiger son testament. C’est alors qu’il lègue à Brienne 1 200 000 francs or pour sa reconstruction, preuve de son attachement à la ville. Napoléon III lancera les travaux. Il fera construire une statue de Napoléon jeune. Puis il rénovera notamment l’Hôtel de ville et l’église, laissant un héritage indélébile aux briennois.
Photo: la statue de Napoléon, jeune, édifiée par Napoléon III (A. Loison)