Au cœur de la Côte des Bar.
Ce dimanche 28 Juin, souriant aux portes de l’été, nous entrons de plain-pied dans une saison prometteuse en événements sportifs à consommer sans modération.
En cette belle journée, la compétitivité a été laissée de coté pour accueillir une journée de convivialité et d’amusement: le Raid des Cadoles.
Le domaine de Bel-Air, le bien nommé, surplombant de sa superficie verdoyante la cité barséquanaise servait de cadre (si on peut dire !) à ce périple d’un jour.
Curieux d’en évaluer l’effervescence contagieuse, j’endossai l’habit du sportif impénitent pour extraire la « substantifique moelle » de cette évasion barséquanaise.
Ma première surprise de randonneur passionné a été vite satisfaite par l’envergure d’une organisation bien rodée et respirant le professionnalisme indispensable à une telle entreprise.
Le Raid des Cadoles : son histoire…
Sous l’impulsion de la section VTT de l’ASPTT dirigée et animée par M. Brasdu, cette course nait en 1997. Les vainqueurs, reçoivent un lot 100% local … Le club qui arrive à mettre sur le podium le plus grand nombre de membres, se voit remettre un « Mathusalem » (bouteille de champagne de 6L) et est récompensé au milieu d’un décor verdoyant, entre vignes et sous-bois caractéristiques de cette Côte des Bar, fameuse pour sa gastronomie et bien sûr son champagne.
Cette épreuve, la 19e du nom, a attiré quelque 1346 adeptes de VTT frisant le record détenu en 2014 avec 1465 engagés !
Les Parcours
Le menu concocté par l’organisation se composait de 7 parcours plus ou moins difficiles, de 23 à 82 km. Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous forçant les participants à redoubler leurs efforts.
Les tarifs proposés de 3 à 14€ pour les différentes catégories. La possibilité de plateau repas étaient assurément attractive.
L’ambiance
On peut noter aussi l’effet surprise suscité par l’échange convivial entretenu à bâtons rompus sur le parcours avec d’autres participants. Leur lot d’enthousiasme à partager ne pouvait que confirmer la sensation de vivre un moment de réel bonheur, facilité par la conscience d’être un maillon d’une même chaîne.
La cerise sur ce gâteau ? La remise d’un maillot aux couleurs de la section organisatrice.
Alors, si vous n’êtes pas encore tout à fait convaincu, l’an prochain, enfourchez votre VTT pour venir à votre tour « grossir » les rangs de ces « desperados » sportifs à l’âme écologique. Et ainsi, devenir un inconditionnel, comme je le suis devenu en attrapant le virus…
« Le plaisir est un luxe qui ne coût que l’engagement de sa propre liberté«