Savourer votre champagne en 3 étapes : l’attaque, l’évolution et la longueur.
L’attaque en bouche
Avec le champagne, langue et palais sont particulièrement sollicités. La mise en bouche est le moment fort de la dégustation. D’ailleurs, les professionnels ont recours à une certaine méthode. Elle consiste à prendre une gorgée en bouche et la garder quelques secondes en la “mâchant”, (faisant aller et venir dans toute la bouche). Plus ou moins agréables ou déplaisantes, les sensations gustatives sont alors tactiles et actives sur la pointe de la langue, ou passives sur les muqueuses. Lors du premier contact, les saveurs à goût sucré dominent.
L’évolution en bouche
Riches sont les perceptions que le palais peut apprécier : pointe d’agrumes ou accent de poire mûre, rondeur ou longueur en bouche, vivacité ou souplesse, sensation de fruits rouges ou de sous-bois, de pain grillé ou de brioche, délicatesse ou finesse.
Tout en “mâchant” le champagne, il faut aspirer un filet d’air par les lèvres pour le diffuser (pour une meilleure imprégnation des muqueuses) et le réchauffer, puis expulser cet air par le nez. L’air aspiré va exhaler les arômes, et une fois expiré par le nez, il va permettre de mieux les identifier. Cette étape voit la diminution progressive de l’intensité des saveurs à goût sucré, et l’augmentation des saveurs à goût acide, ainsi que le renforcement de l’amertume.
La longueur en bouche
Toute la difficulté réside dans l’appréciation de la qualité de l’acidité. Cette phase de la fin de bouche est nommée “finale”. On comptabilise sa durée en secondes. Plus cette phase dure, plus le vin est long, puissant, riche, corsé (ou, au contraire, moyen, court ou inexistant). En moyenne, la longueur d’un vin est comprise entre 3 et 12 secondes (au-delà de 10 secondes, il s’agit d’un vin exceptionnel ou à caractère aromatique spécifique). La cavité buccale, le pharynx, les fosses nasales restent imprégnés du vin dégusté et de ses “vapeurs”.
Puis, peu à peu, les sensations s’atténuent, comme par vagues successives, pour disparaître. Le dégustateur examine en parallèle la qualité de cette “fin de bouche” (ou “après goût”) : intensité, type, finesse et durée. Il est important que le vin finisse sur une bonne note, car c’est la dernière impression qui marque le plus. Fraîcheur, finesse, fruité, corps, équilibre et persistance du goût sont les caractéristiques gustatives propres au vin de Champagne.
Pour ceux à qui cela plairait d’essayer cette méthode, n’hésitez pas à revenir sur cette partage et nous donner votre témoignage 😉
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