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05aug2019

« À REBROUSSE-TEMPS » AU MUSÉE CAMILLE CLAUDEL DE NOGENT-SUR-SEINE

by Clara in Brèves de reporters

Pour les Aubois, l’image de Nogent, c’est avant tout la centrale nucléaire. Et peu d’entre eux osent suivre le cours de la Seine depuis Troyes pour s’aventurer dans ce lieu a priori peu attractif si ce n’est sur le plan économique. C’est ignorer alors l’histoire de Nogent-sur-Seine. C’est oublier l’effervescence culturelle créatrice qui a offert à la postérité Gustave Flaubert, Alfred Boucher et Camille Claudel, pour citer les plus grands. Déambuler au cœur de l’exposition À rebrousse-temps, c’est nous permettre de nous replonger au cœur des beautés sculptées du XIXe siècle tout en liant la conversation avec des œuvres contemporaines, sur les thèmes du corps, du monument et du drapé. Autant dire qu’il y a matière et de l’à-propos dans la matière.

Autoportraits : du regard extérieur au regard intérieur

Si je vous dis « autoportrait », à quoi pensez-vous spontanément ? Vous me répondrez certainement : « un portrait que l’on fait de soi-même, par soi-même. » Mais encore, quelle image vous vient à l’esprit ? Probablement celle d’un visage, est-ce que je me trompe ?

Ici, au cœur de l’exposition À Rebrousse-Temps, l’autoportrait a été revisité et soumis à réflexion. Il y a certes le sens littéral de la représentation de l’image de soi, telle que nous la voyons dans le miroir. C’est la vision stricte, brute, en surface. Mais au-delà de l’image, qui sommes-nous vraiment, dans nos profondeurs intérieures ? Qu’est-ce qui émane de nous et qu’avons-nous envie de laisser voir, au-delà du paraître ? Voici une sélection de ce que nous ont livré quelques artistes :

  • Samuel Yal : il a réalisé un « Autoportrait 9CH » en faisant appel à une performance technologique de réduction de la sculpture originelle. Par ce procédé, l’artiste a souhaité partager sa réflexion sur la place de l’ego : à l’instar de l’homéopathie, plus la dilution est forte, plus le principe actif se dissout jusqu’à disparition complète ! Son œuvre mesure seulement quelques millimètres…
  • Stéphanie Solinas : inutile de chercher une tête, il n’y en a pas ! L’artiste, photographe de formation, a choisi de représenter ses dix doigts, qui constituent son outil de travail. Par là-même, elle nous renvoie au caractère immuable de nos empreintes digitales, par lesquelles nous sommes identifiés en tant qu’individu unique.

Des pleins et des déliés

La seconde salle offre la part belle au drapé. En appui discret de deux œuvres majeures du musée, L’hirondelle blessée d’Alfred Boucher et La Valse de Camille Claudel, trois sculptures monumentales sériées s’offrent au regard. Ce sont les Robes sans corps d’Orlan. Les corps s’effacent sans pour autant disparaître. La vie s’exprime par le mouvement du vêtement : la matière du drapé est ici mise à l’honneur pour transcender la matière du corps, qui brille par son absence.

Sur les murs, les calligraphies monumentales de Najia Mehadji rendent hommage aux pleins et aux déliés de La Valse de Camille Claudel. Les tracés, tels des rubans, sont nés d’un geste unique dansé sur une musique. Ici, c’est tout le corps de l’artiste qui ondule et qui vibre, d’un geste qui devient gestation pour incarner l’œuvre et lui donner naissance.

Des caisses et des savons, non pas pour faire une course…

…mais pour souligner l’éphémérité de monuments qui ont connu un destin funeste dans leur contexte socio-politique d’alors. Sculptés dans du savon et posés sur un piédestal en bois qui pourrait faire office de cercueil, cette installation sanctuaire présente des œuvres monumentales à échelle réduite,  rendant hommage à des instants de vie qui ont marqué l’histoire, d’apparence anodine et souvent méconnue, d’un pays ou d’une civilisation.

Dialogue de sourd ou conversation avec l’invisible ?

Véritable théâtre, apogée, point d’orgue, de l’exposition À Rebrousse-Temps, la dernière salle offre diverses scènes de conversation. Au centre se trouve un groupe sculpté de Camille Claudel, Les Causeuses, intimiste et plein de vie, où les corps sont tendus dans des postures originales, captées sur le vif de l’instant, pour recueillir un secret.

Autour des Causeuses gravitent des sculptures contemporaines, conversations conversant avec l’œuvre centrale : il y a là comme un récit enchâssé, des dialogues multiples et mystérieux, qui se cherchent sans forcément aboutir, qui donnent matière à réfléchir sur la communication et les liens entre les hommes. La plus surprenante est, selon mon ressenti, celle de Juan Munoz, qui met en scène une représentation empruntée au théâtre de l’absurde : des silhouettes au visage vaguement humain, ayant pour socle une masse informe, comme des culbutos faisant partie d’un jeu de quilles (vanité de l’existence ? Fragilité de la condition humaine ?). Les orbites sont obstrués – absence de regard – les bouches closes et les oreilles presque effacées. Étrange, pour des personnages qui semblent vouloir se parler et qui en sont empêchés : quelle est la nature réelle de leur communication ? Cherchent-ils à rétablir un lien rompu ?

Loin du réalisme académique, les représentations contemporaines proposées au musée Camille Claudel offrent au public une dimension de la matière propice à explorer les rapports humains et à nourrir une réflexion sur ce que notre corps véhicule, au-delà de sa simple enveloppe.

Pour découvrir l’exposition À Rebrousse-Temps, c’est jusqu’au 6 octobre 2019 au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (Aube en Champagne).

La collection permanente offre également des œuvres remarquables à ne pas manquer.

« À REBROUSSE-TEMPS » AU MUSÉE CAMILLE CLAUDEL DE NOGENT-SUR-SEINE september 19th, 2019 Clara
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